Monday, January 2, 2023
The Professor, The Gentleman, Robert Whalen, Mon oncle Bob.
Il était grand, le plus grand de tous les oncles! Il avait la voix douce et réconfortante avec un léger accent britannique qui lui conférait les grâces d’un Laurence Olivier. Un regard tendre, curieux. Son sourire et son rire contagieux liés directement à son cœur aussi grand que lui. Il a été pour plusieurs, The Professor, inspirant et inspiré. Pour moi, il était celui qui connaissait tant de choses qu’il me semblait, enfant, que même tous les livres dans sa bibliothèque ne pouvaient en savoir plus que lui! Homme de lettres, de théâtre, de musique, de culture, homme engagé, homme de cœur, de savoir, de compassion, de courage et de partage. Il était le père de mes cousins de Fredericton! Il était, par-dessus tout, Oncle Bob (prononcé à l’anglaise) qui nous apprenait des jeux, nous racontait des histoires. Le soir en pyjamas, on tenait tous un rôle dans une œuvre de Shakespeare ou de Molière, le rire aux lèvres ou les larmes aux yeux. Il nous apprenait la vie, la vraie. Il nous permettait de rêver, de voyager à travers la culture, toutes les cultures. Les séjours passés ensemble à Fredericton, Moncton et Cocagne en passant par Baie-Sainte-Anne sont remplis de moments de bonheur, de chansons, de musique et d’amour. Il était grand, au cœur grand comme l’univers. Il était un père dévoué et aimant, un mari toujours amoureux. Il incarnait et inspirait le respect. Il était un gentleman. Un vrai. Il avait beaucoup de savoir, mais, par-dessus tout, il savait nous apprendre à croire en nous, à ouvrir nos yeux et nos cœurs au monde entier. Depuis mon enfance, j’ai toujours eu hâte de revoir Oncle Bob. Il m'a tant donné, tant appris. Mais aujourd’hui, je dois apprendre à lui dire au revoir. Après des années de lutte contre le Parkinson, il est parti rejoindre son fils Georges et d’autres parents dans ce ciel qui enlève les souffrances. Reposez en paix, cher Oncle Bob, The Professor, The Gentleman, vous avez tant donné. Thank you for everything. I will be forever grateful. You will be greatly missed. Mais votre bienveillance indéfectible transpercera tous les nuages, l’écho de votre douce voix portée par le vent se rendra jusqu’à nos oreilles, apaisera tous les cœurs comme elle savait si bien faire sur la terre et dont nous avons tous encore besoin en cette veille d'un nouvel an. Toutes mes plus sincères condoléances à Tante Claudia, Sibylle Filion, Sylvia, Christian Whalen, Jocelyne Mills, conjoints et conjointes, toute la famille et les proches. Je suis avec vous de tout cœur. Je vous aime, je vous embrasse très fort. Isabelle
He was tall, the tallest of all uncles! His voice was soft and comforting with a slight British accent that gave him the elegance of Laurence Olivier. His eyes filled with tenderness and curiousity. His smile and contagious laughter directly related to his heart as grand as him. He was for many, The Inspiring and Inspired Professor. But to me, he was the one who knew so much that, as a child, it seemed that even all the books in his library couldn’t know more than him! A man of literature, theater, music, culture, committed, heartfelt, compassionate, courageous and generous. He was the father of my Fredericton cousins! He was, above all, Uncle Bob who taught us games, told us stories. In the evening, in pajamas, we all held a role in a play by Shakespeare or Molière, laughter on our lips or tears in our eyes. He taught us life, the real meaning of life. He allowed us to dream, to travel through culture, all cultures. Times spent together in Fredericton, Moncton and Cocagne or Baie-Sainte-Anne are filled with moments of happiness, song, music and love. He was grand, with a heart as grand as the universe. He was a devoted and loving father, a devoted and loving husband. He embodied and inspired respect. He was a gentleman. A real one. He had a lot of knowledge, but above all, he knew how to learn to believe in ourselves, to open our eyes and hearts to the whole world. I always looked forward to seeing Uncle Bob. He gave me and taught me so much. Today, I have to learn to tell him goodbye. After years of fighting Parkinson's, he joins his son Georges and other relatives in the Heavens that take away all sufferings. Rest in peace, dear Uncle Bob, The Professor, The Gentleman, you have given so much. Thank you for everything. Your unfailing benevolence will pierce all the clouds, the echo of your soft voice carried by the wind will reach our ears, will soothe all hearts as it did so well on earth and which we all still need on this New Year's Eve. My deepest condolences to Aunt Claudia, Sybille, Sylvia, Christian, Jocelyne and spouses, all the family and friends. I am with you with all my heart. All my love, Isabelle
